Les sociétés pétrolières américaines et européennes ont publié cette semaine des résultats trimestriels en baisse, les prix du gaz naturel ayant baissé par rapport à l’année dernière. Les entreprises n’ont pas répondu aux attentes du marché en continuant de se retirer des niveaux records observés en 2022, en raison d’une forte hausse de la demande post-pandémique et des prix élevés après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
De grandes sociétés pétrolières telles qu’Exxon Mobil aux États-Unis ont déclaré qu’elles n’avaient pas atteint les objectifs des experts en matière de dérivés pétroliers dans leurs résultats pour le trimestre de janvier à mars. Cependant, Chevron a dépassé les attentes modérées et a enregistré des chiffres de production pétrolière meilleurs que prévu aux États-Unis. La société pétrolière française TotalEnergies a également réussi à dépasser les prévisions de l’analyste, car de solides marges de raffinage ont contribué à équilibrer la baisse des bénéfices du gaz naturel, a rapporté Reuters.
Alors qu’Exxon a enregistré une baisse de 28 pour cent de ses bénéfices, Chevron a enregistré une baisse de ses bénéfices de 16 pour cent, dans les deux cas sur une base annuelle (YoY). Les deux sociétés américaines ont observé un impact sur les bénéfices de l’essence et des carburants.
TotalEnergies a également fait état d’une chute de son bénéfice de 22 pour cent par rapport à la même période un an plus tôt. Le directeur financier de l’entreprise, Jean-Pierre Sbraire, a déclaré : « Les prix du gaz en Europe ont baissé de 35 pour cent, reflétant un hiver doux et des niveaux de stockage élevés. »
Notamment, la référence gazière américaine, les contrats à terme Henry Hub, est restée inférieure à 1,70 $ par million d’unités thermiques britanniques (mmBtu), alors qu’elle s’est effondrée plus tôt cette année pour atteindre un nouveau plus bas en trois ans et demi en raison du temps chaud et de l’offre excédentaire.
Le brut Brent, la référence pétrolière mondiale, a également signalé une tendance stable des prix à 81,76 dollars le baril au cours du trimestre, par rapport à la même période un an plus tôt. Actuellement, les prix du pétrole se situent autour de 90 dollars, ce qui signifie essentiellement que les marges de raffinage attrayantes observées plus tôt cette année devraient diminuer.
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Les sociétés n’ont fourni aucune indication concernant leurs estimations de production pour les trimestres à venir, ce qui a ébranlé la confiance des investisseurs.
