La production de Pétrole et gaz atteint des maximums de 20 ans et 15 ans respectivement au premier trimestre, et l’année devrait se clôturer avec de nouvelles augmentations. Ce record se traduit par une diminution des importations d’énergie et une augmentation des exportations.
Selon un rapport du Bourse de Rosario (BCR)au cours des 3 premiers mois de 2024, la production pétrolière a augmenté de 8,2% par rapport à la même période de l’année dernière, marquant la quatrième année consécutive de croissance d’un trimestre à l’autre pour l’extraction pétrolière. Il s’agit d’un maximum qui n’a pas été enregistré depuis 2004.
En revanche, la production de gaz a augmenté de 2% au premier trimestre de l’année, atteignant son plus haut niveau depuis 2009 pour cette période. Le secteur marque également sa quatrième année consécutive de croissance soutenue de la production.
Le facteur vache morte
La croissance a été tirée par le bassin de Neuquén grâce à des investissements plus importants et à un haut niveau d’activité, notamment dans le domaine Vache morte.
« Le bassin de Neuquén est passé de 40 % de la production pétrolière nationale en 2013 à 62 % en 2023. En outre, il représentait jusqu’à présent 66 % de la production en 2024. Dans le cas du gaz, la participation est passée de 54 % en 2013 à 70 % en 2023. L’extraction non conventionnelle, qui implique la stimulation hydraulique ou la fracturation hydraulique pour obtenir des hydrocarbures, représente déjà plus des trois quarts de la production du bassin de Neuquén », précise la BCR.
« Avec ces perspectives, 2024 pourrait se clôturer avec des augmentations de 7 % et 5 % de la production pétrolière et gazière. Si tel était le cas, nous serions aux niveaux maximaux depuis 2004 et 2008 pour ces hydrocarbures. Non satisfait de cela, au premier trimestre de l’année, plus de 52% du pétrole extrait l’a été par des méthodes non conventionnelles, une proportion qui était de 19% il y a 5 ans et de 1% il y a 10 ans. Il ne fait aucun doute que la force de Vaca Muerta et son extraction non conventionnelle espère continuer à soutenir la production nationale de pétrole et de gaz », a déclaré l’entité.
Pour sa part, YPF a entamé le processus de vente de 55 zones d’exploitation pétrolière et gazière « conventionnelles » dans le but de concentrer les ressources financières et technologiques nécessaires principalement pour intensifier l’exploration et l’exploitation des ressources dites « non conventionnelles » concentrées à Vaca Muerta, qui jusqu’à présent s’est déroulé presque exclusivement à Neuquén, mais comprenait également des parties de Mendoza, Río Negro et La Pampa.
En parallèle, le navire est déjà arrivé pour forer le puits Argerich à la recherche d’un « autre Dead Vaca » à environ 300 kilomètres au large de Mar del Plata, dans le bassin nord de l’Argentine.
Selon les informations d’YPF, « en cas de succès, le projet a le potentiel d’atteindre un volume de production de 200 000 barils par jour avec un plateau de production relativement constant entre 4 et 6 ans.
Exportations d’énergie
De même, le complexe pétrolier et pétrochimique a atteint son maximum nominal d’exportations avec 2,2 milliards de dollars. Au premier trimestre, on a enregistré une croissance de 13% par rapport à la même période en 2023. Le pétrole a été le principal moteur du complexe, menant les ventes à l’étranger.
En résumé, les importations d’hydrocarbures et d’intrants ont été considérablement réduites en raison de la croissance productive du secteur pétrolier et gazier argentin. Dans ce sens, les importations de pétrole, de gaz, de diesel et d’énergie électrique ont diminué de 70% au premier trimestre de l’année. Ils sont ainsi passés de 1 412 millions de dollars au cours des trois premiers mois de 2023 425 millions de dollars cette année.
