Dans le but de renforcer la confiance des investisseurs, la Banque centrale du Nigeria (CBN) a assoupli ses règles de rapatriement des devises (FX) pour les compagnies pétrolières internationales (IOC) opérant dans le pays.
Dans une circulaire datée du 6 mai 2024 signée par Hassan Mahmud, directeur du département du commerce et des changes, la banque faîtière a déclaré que les sociétés pétrolières peuvent désormais consacrer 50 % du solde des recettes d’exportation rapatriées à des obligations financières.
En février, la banque centrale a empêché les compagnies pétrolières internationales de rapatrier immédiatement 100 % des recettes en devises vers leurs sociétés mères à l’étranger.
La banque centrale avait déclaré que les sociétés pétrolières internationales pourraient rapatrier 50 pour cent de leurs recettes dans un premier temps, puis l’autre moitié après 90 jours.
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Cependant, dans sa nouvelle directive, la CBN a déclaré : « Suite aux récentes demandes de renseignements des banques et d’autres parties prenantes sur notre circulaire référencée TED/FEM/PUB/FPC/001/004, concernant les demandes de cash pooling des banques au nom des IOC, Nous apportons des précisions supplémentaires comme suit :
« Les 50 % initiaux des recettes rapatriées peuvent être mises en commun immédiatement ou lorsque cela est nécessaire. Les banques peuvent soumettre la demande de centralisation de trésorerie avant la date prévue de réception, appuyée par les documents requis, pour approbation par la Banque centrale du Nigéria », a indiqué la banque faîtière.
“Le solde de 50 % des recettes d’exportation rapatriées pourrait être utilisé pour régler les obligations financières au Nigeria, chaque fois que cela est nécessaire, pendant la période prescrite de 90 jours.”
La CBN a déclaré que l’impôt sur les bénéfices pétroliers, les redevances, les factures des entrepreneurs nationaux, les appels de fonds, le paiement du principal et des intérêts du prêt intérieur, les taxes sur les transactions, la taxe sur l’éducation et les ventes de devises sur le marché des changes nigérian sont éligibles au règlement à partir du solde de 50 pour cent.
Les analystes estiment que cette décision est calculée. L’assouplissement du rapatriement des devises signale un environnement plus favorable aux investisseurs, incitant potentiellement les sociétés pétrolières internationales à accroître leurs investissements dans les activités d’exploration et de production.
Cela pourrait entraîner une augmentation de la production pétrolière, augmentant ainsi les recettes publiques et la croissance économique globale.
