Cartes postales du 3 juin : neuf ans après le premier Ni Una Menos, une grande marche a eu lieu à Mendoza

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En 2015, la société argentine s’est rassemblée autour d’un cri commun pour mettre fin aux féminicides. Ni Una Menos symbolise la revendication populaire qui met des mots sur la violence sexiste. Le pays continue de se mobiliser et Mendoza n’est pas en reste. Photos d’un nouveau 3 juin.

Ni Una Menos Mendoza a appelé à une nouvelle mobilisation le 3 juin. Photos : Unidiversité

Le fémicide de Chiara Páez a secoué le pays en 2015 et a motivé l’organisation collective avec le cri de “Pas un de moins”. Une revendication qui, jusqu’alors, n’était portée que par les féminismes, est devenue sociale. Ce 3 juin a une fois de plus mobilisé tout le pays et les rues de Mendoza étaient également peuplées de milliers de personnes exigeant la fin du féminicides et toutes les violences de genre.

1. Plus un fémicide

La principale revendication est la fin des féminicides, la conséquence la plus extrême de la violence de genre

2. C’était un lesbicide

Une intervention artistique a animé une chronique pour dénoncer les crimes de haine et exiger le triple lesbicide à Barracas

3. La violence est parfois invisible

Les jeunes brandissent le drapeau des revendications contre les violences sexistes : non aux féminicides, non au harcèlement de rue

4. Une foule

Des milliers de personnes ont défilé de l’après-midi jusqu’au soir, aux côtés de proches des survivants, d’organisations sociales, politiques, féministes et syndicales.

5. A bas le DNU

Différentes affiches dénoncent le DNU du président, qui réduit le budget des politiques et programmes visant à prévenir et éradiquer les inégalités entre les sexes.

6. Le cri de ceux qui ne sont plus là

La puissance des manifestations réside dans leur massivité, mais les mégaphones contribuent à faire entendre la voix de la revendication collective.

7. Féminismes populaires

Les organisations territoriales réclament l’accès aux droits fondamentaux dans les quartiers : “L’urgence, c’est la faim.”

8. La liberté n’est pas la liberté du marché

Les discussions actuelles sont liées à la marche de Ni Una Menos. La défense des libertés face aux lois du marché

9. La force du combat

La violence sexiste peut immobiliser, mais il est possible de transformer la peur en force pour sortir de cette situation.

10. La revendication infatigable

Sous le cri de « Ni Una Menos », des voix s’élèvent contre toutes les formes de violences de genre, tantôt explicites, tantôt implicites.


#Argentina

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