La Rioja en tête du classement des plus grandes destructions d’emplois privés

La récession économique s’aggrave en Argentine et avec elle la destruction d’emplois privés et publics. Avec l’arrivée au gouvernement de l’économiste libéral libertaire Javier Milei, entre décembre et février, on estime que 53.000 emplois ont été perdus (-0,8%) dans le secteur privé, selon le rapport de Nadin Argañaraz, basé sur aux données de l’OEDE-Ministère du Travail

Dans l’emploi public, la situation n’est pas plus favorable, le président lui-même souligne que les pertes atteignent 70.000 postes dès mai et continueront à être ajustées, ce qui est même considéré comme une réussite par l’exécutif lui-même.

Radiographie de l’emploi en province

Si l’on examine la radiographie province par province, on constate une augmentation de l’emploi dans deux provinces seulement (Salta et Mendoza), tandis que dans le reste du pays, l’emploi a fortement chuté. Dans 14 juridictions, la baisse était encore plus importante que la moyenne.

Les quatre juridictions avec la plus forte baisse de l’emploi étaient La Rioja (-4,9%), Misiones (-4,3%), Formosa (-4,2%) et Santiago del Estero (-3,8%). Dans ces provinces, le frein aux travaux publics, ainsi que la baisse de la consommation, ont eu une influence plus virulente. Bien que La Rioja soit celle qui a connu la plus forte baisse en pourcentage, c’est à Misiones que l’on a enregistré la plus grande destruction d’emplois, générant une perte de 4.700 personnes.

Pendant ce temps, parmi les grandes juridictions, Córdoba était celle où la baisse relative de l’emploi était la plus faible jusqu’en février. De son côté, la ville de Buenos Aires se situe également bien en dessous de la moyenne mondiale, avec une baisse de 0,1 %. Buenos Aires, quant à elle, se situe à 0,4 point de pourcentage de la moyenne.