La Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) a convoqué une audience le 11 juillet pour analyser la situation de la protestation sociale et de la liberté d’expression en Argentine. C’est en réponse à une demande du Centre d’études juridiques et sociales (CELS), de la Fédération argentine des travailleurs de la presse (Fatpren) et du syndicat universitaire Conadu, ainsi que d’autres organisations syndicales et de défense des droits de l’homme, qu’ils ont envoyé à Washington le le 15 avril dernier.
Dans leur présentation, les organisations sociales et syndicales ont souligné qu’il existe une grave situation d’obstruction, de menaces, d’attaques et de criminalisation de la protestation sociale et de la liberté d’expression.
La présentation devant la CIDH a mis un accent particulier sur la répression perpétrée entre fin janvier et début février, lorsque le Congrès débattait de la première version de la loi Bases.
En revanche, mardi prochain, les députés de l’Unión por la Patria (UxP) gazés par la Préfecture navale porteront plainte pénalement pour cette attaque et en informeront les organisations internationales.
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