Luciano Bugmann est arrivé dans le monde de Lambe Lambe marqué par la littérature, un texte qu’il a lu au lycée lui est resté longtemps. Avant de créer son premier spectacle, il a vu le travail d’autres collègues, comme « La Crypte » de Sergio Tastaldi, qui utilisait des lumières LED et une alimentation par batterie, ce qui était très nouveau à l’époque, et le premier Lambe Lambe d’Antonio de Boneco. C’est ainsi qu’il crée « La cour au cimetière », une œuvre sortie en 2007 inspirée du poème du même nom de Soares de Passos, poète portugais du XIXe siècle.
La surprise et l’étonnement qu’il a ressenti en tant que spectateur ont captivé Luciano et l’ont fait continuer sur le chemin de Lambe Lambe, voyant la richesse des possibilités et la capacité de ce format à créer un univers personnel et impressionnant. À propos de l’atelier, il commente :
«J’ai déjà fait cet atelier d’éclairage plusieurs fois. Chaque circonstance nécessite une approche différente et une attention particulière, car les publics changent et les connaissances aussi. Chaque atelier est un défi et une opportunité de feedback dynamique, tant pour les participants que pour moi. L’enseignement est un processus qui enrichit mes propres connaissances à mesure que je réponds aux questions et aux préoccupations des étudiants.
Concernant les connaissances à délivrer, il précise : « Dans cet atelier nous allons traiter la lumière d’un point de vue théorique et pratique. Les participants découvriront le phénomène physique de la lumière, l’histoire et les concepts importants du langage de l’éclairage théâtral. Nous nous entraînerons avec des éléments techniques tels que des piles, des connecteurs, des interrupteurs et des LED. Ils apprendront à souder et à construire leur propre projet d’éclairage. « Ils repartiront avec de solides connaissances pour réaliser leur premier projet d’éclairage de manière sécuritaire et efficace. »
« Animer un atelier au Point Culturel Communautaire Casa OANI est pour moi une grande fierté. D’abord parce que je peux constater l’évolution qu’a eu cet art au Chili depuis que j’ai créé ma première exposition ici. De plus, OANI est un groupe avec beaucoup d’expérience et un travail artistique cohérent qui recherche toujours de nouveaux langages et formes d’expression. Faire partie de ce groupe et son évolution en tant que Point Culturel Communautaire, qui facilite l’accès au savoir, me remplit de fierté et de bonheur.
« J’invite tous ceux qui sont curieux ou ont un faible par rapport à l’éclairage de théâtre à nous rejoindre. Ce sera l’occasion d’apprendre, de s’amuser et d’améliorer votre futur travail avec des techniques et des connaissances qui faciliteront l’enchantement du public. Nous discuterons et explorerons comment jouer et composer avec la lumière pour créer des expériences merveilleuses », ajoute Luciano.
