tous les regards sont tournés vers la commission d’experts

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À la mi-juillet, le Gouvernement compte voter de manière générale la réforme des retraites au Sénat. La semaine dernière, il y a eu des mouvements dans le monde politique et des progrès au sein de la commission de la Chambre haute sur la question, mais la destination finale de la réforme semble nébuleuse.

Les négociations ont été menées depuis les questions les moins complexes jusqu’aux plus compliquées, une formule qui a permis d’avancer, mais à l’horizon ce qui se dessine – soulignent différentes sources – c’est une opposition qui n’entend pas céder, qui car l’Exécutif continue d’avancer vers une impasse.

La seule façon d’éviter ce sort, préviennent les mêmes sources, est que la commission d’experts créée par les sénateurs ouvre un espace d’accord sur le petit domaine du débat.

Mercredi, la Commission sénatoriale du travail et de la sécurité sociale s’est réunie. Là, les travaux ont été suivis sur les mécanismes d’augmentation de l’épargne, la retraite universelle garantie (PGU), l’assurance des risques, les modèles d’assurance complémentaire, etc. Il y a eu des progrès en la matière, mais le refus de l’opposition de générer des cotisations via les cotisations de sécurité sociale est déjà visible.

“Nous abordons les dernières questions, afin de pouvoir soumettre le projet de loi à la discussion générale, avec l’idée de légiférer, ce que nous espérons, comme cela a été souligné, dès maintenant au mois de juillet, ” a déclaré la ministre du Travail, Jeannette Jara, qui a également rappelé que ” l’Exécutif a cédé, car il s’attendait à ce que cela soit voté en mai puis en juin et maintenant nous espérons que cela, enfin, pourra être voté en juillet. “, tout en ajoutant que”Beaucoup de gens attendent que nous résolvions la question des retraites.»

Concernant le moment de la négociation, il a soutenu que “Nous sommes à un point où des décisions doivent être prises”, pour que « ce projet puisse avancer. “Nous avons eu une bonne conversation avec l’opposition, mais il reste encore un long chemin à parcourir.”

Le dimanche précédent, le ministre Jara avait déjà lancé l’avertissement en Le pays: « S’il n’y a pas de réforme des retraites, ce sont les AFP qui en seront les principaux responsables ».

Il convient de rappeler que, presque simultanément, le ministre des Finances, Mario Marcel – dans un entretien avec Le compteur–, il s’est montré beaucoup plus optimiste, soulignant qu’il y avait des progrès dans les négociations pour parvenir à un accord sur les retraites, puisque « nous avons résolu les différends qui étaient apparus et avons avancé dans la bonne direction ».

Fin de la rue : opposition fermée à la Sécurité sociale

Comme on le sait, le point le plus controversé, médiatique et lointain reste celui de la contribution supplémentaire de 6%, puisque l’opposition Il n’est pas prévu de reverser un quelconque point de ce pourcentage à la Sécurité sociale.

Et ce, même lorsque l’ancien président Sebastián Piñera avait proposé, sous son mandat, d’accorder 3 % supplémentaires à la capitalisation individuelle et 3 % à la sécurité sociale. L’opposition élude cet argument en indiquant qu’il existe désormais une pension universelle garantie, ce qui n’existait pas auparavant, et c’est pourquoi le panorama est différent.

Au sein de la Commission sénatoriale du travail, des voix pro-gouvernementales assurent que L’opposition n’acceptera pas de créer la Sécurité Sociale, puisqu’elle n’a vu aucun geste en ce sens. Mais au-delà de ça, Il souligne également qu’il n’existe aucune proposition concrète de la droite pour débloquer le débat. La présence d’une minorité progouvernementale au sein de la commission les oblige à céder, mais ils n’ont pas vu de signes d’ouverture dans les débats les plus complexes.

Ce qu’ils ont proposé, c’est d’affecter ces 6 % supplémentaires à la capitalisation individuelle et d’augmenter le PGU via le revenu général. Les voix officielles répondent que l’augmentation du PGU avec des impôts généraux nécessite de promouvoir un pacte fiscal qui collecte davantage, une idée à laquelle l’opposition s’est opposée, en plus du fait qu’augmenter le montant de la retraite universelle garantie décourage les cotisations.

Le député et membre de la Commission du travail de la Chambre des représentants, Frank Sauerbaum (RN), a exprimé franchement la position de la droite : “Nous ne sommes pas disponibles pour faire progresser un système de livraison, nous pensons que c’est une recette déjà ratée”. Maintenant, il remarque un espace d’accords où, par exemple, « on crée une sorte de prêt des travailleurs à l’État pour payer les pensions actuelles et ensuite ce pourcentage va directement sur le compte individuel, et que le prêt consenti par le que les travailleurs soient payés à leur départ à la retraite, à l’instar de ce qui se faisait autrefois avec une prime de reconnaissance par exemple, avec un taux d’intérêt similaire à la moyenne des rendements de l’AFP.”

Une autre alternative, poursuit-il, pourrait envisager « l’endettement de l’État pour payer la dette actuelle ou l’augmentation actuelle des retraites que le Gouvernement exige », mais, dit le député, « Le gouvernement s’est montré inflexible sur ce point ».

Le sénateur socialiste Gastón Saavedra pointe du doigt une opposition obstructionniste sur les retraites : «“C’est une question à laquelle l’opposition doit également réfléchir à deux fois, car elle est mal évaluée par les citoyens.”. Selon le parlementaire, cela serait dû au fait qu’il s’agit d’une « opposition dure, inflexible et intransigeante qui nie le sel et l’eau ».

Au-delà de la querelle politique, le sénateur Saavedra affirme qu’il est temps de réformer, puisque l’AFP a été « l’une des sept modernisations de Pinochet et qu’il est temps d’opérer un changement, car au cours des 40 années qui se sont écoulées, non « elle a rempli les la promesse fondamentale d’avoir de meilleures retraites pour les Chiliens.

Le législateur met également en garde contre les tensions au sein de la Sécurité sociale et explique que « le nouveau système que nous devons mettre en œuvre considère trois piliers : le pilier contributif, où il doit y avoir une administration privée et personne n’en parle à ce moment-là ; Le deuxième, un pilier de solidarité, qui est mis en œuvre à partir de la contribution au pilier de solidarité précisément du gouvernement de l’ancien président Bachelet et après que nous avons approuvé le PGU dans le gouvernement Piñera, mais il nous manque un troisième pilier, qui est la sécurité sociale ».

Pour parvenir à un accord, le sénateur Saavedra invoque des considérations « morales et éthiques », mais appelle également au pragmatisme politique : « Nous devons comprendre que nous légiférons en minorité et qu’il faut donc renoncer à certaines positions pour y parvenir. accord.” Il fait spécifiquement référence aux six points de contribution supplémentaires, auxquels il serait par exemple possible d’ajouter une composante progressive. Cependant, l’opposition a déjà prévenu que cette voie n’avait pas de destination.

L’espoir technique

Le sénateur Saavedra est convaincu que la commission d’experts mise en place par les sénateurs parviendra à un accord. Cette commission suit la même logique que celle mise en place par la Commission Santé pour la loi courte Isapres : un représentant par membre du conseil d’administration travaille à un rythme constant pour parvenir à des accords basés sur des aspects techniques.

Cristóbal Huneeus est représentant du ministère du Travail et coordinateur de l’instance. D’autres membres sont, par exemple, l’ancienne ministre du Travail de Piñera 2, María José Zaldívar –représentant le sénateur et président du RN Rodrigo Galilea– et la chercheuse horizontale Soledad Hormazábal –représentant le sénateur Luciano Cruz-Coke (Evópoli)–.

Au sein de la commission, ils soutiennent que ce groupe a fait des progrès, mais ils reconnaissent également que le climat électoral municipal met à rude épreuve les accords et éloigne donc la possibilité de voir un accord sur la sécurité sociale.

« La politique ne peut pas échouer une fois de plus », déclare le sénateur Saavedra. En outre, il ajoute qu’il est optimiste, “car sur la base des accords techniques qui seront conclus, il faudra qu’il y ait un certain protocole auquel nous souscrivons tous et ensuite il sera transformé en vote au Congrès”. Le parlementaire souligne, en ce sens, une ligne critique, puisque “nous ne pouvons pas nous donner le plaisir politique de diriger la défaite vers un autre secteur politique”, car “en fin de compte, les plus grands perdants sont les Chiliens”.

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