70 % de la population active gagnait moins de 400 000 $ fin mars

70 % de la population active gagnait moins de 400 000 $ fin mars
70 % de la population active gagnait moins de 400 000 $ fin mars
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Fin mars, 70 % de la population occupée gagnait moins de 400 000 dollars, et dans le cas des ménages, en additionnant les revenus de tous ses membres, cette somme atteignait 735 000 dollars, a rapporté mardi l’Institut national des statistiques et des recensements (Indec). .

Pour l’organisation, les 10 % de ménages ayant les revenus les plus élevés étaient ceux qui gagnaient plus de 1 329 500 $ à la fin du mois de mars, et individuellement, ceux qui avaient atteint un revenu supérieur à 700 000 $ pouvaient être considérés comme « riches ».

Ces chiffres appartiennent au rapport sur la « Répartition fonctionnelle des revenus », publié aujourd’hui par l’Indec, et qui rend compte, entre autres, de la différence de revenus qui existe dans la société.

Pour cela, il utilise le « Coefficient de Gini » qui établit « 1 » comme le plus haut niveau d’inégalité, et « 0 » comme le plus haut niveau d’équité. Cette mesure a atteint 0,467 points à la fin du premier trimestre de l’année, au-dessus du 0,446% de la même période de l’année dernière.

Rappelons qu’entre les deux mesures, le chômage a augmenté à 7,7% contre 6,9% en janvier-mars de l’année dernière, dans un contexte de baisse de 5,3% de l’activité économique.

L’économiste Carlos Melconián a estimé que cette baisse de l’activité et la hausse du taux de chômage « sont un produit de ce qui s’est passé l’année dernière », mais il a prévenu que désormais « cela dépend de la direction que le gouvernement trouvera ».

« Le gouvernement stagne. Il a réalisé ce programme financier pour sortir de l’héritage laissé par le précédent (d’Alberto Fernández) avec 11 milliards de dollars de réserves négatives. Mais maintenant il doit commencer à avoir un plan économique, en plus d’un plan qui lui permette de sortir de l’inflation », a déclaré Melconian dans des déclarations à Radio Mitre.

L’économiste a rappelé que “le PIB n’a pas augmenté depuis 2011, et divisé par chacun des Argentins, il est au niveau de 2006, ce qui n’arrive que dans un pays qui a connu une guerre”.

Parallèlement, un rapport du cabinet de conseil Ferreres y Associates d’Orlando a enregistré une baisse de 9,8% au cours du mois de mai en termes interannuels et de 1% par rapport à avril.

De cette manière, il est confirmé que l’économie est loin d’enregistrer un court rebond en forme de « V » et qu’elle évolue plutôt dans la direction d’un « L » avec une récession plus prolongée au fil du temps. Le gouvernement et le FMI ont recalculé la baisse du PIB à 3,5% cette année.

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