Selon l’Administration nationale américaine des océans et de l’atmosphère (NOAA), l’épisode El Niño, connu pour avoir provoqué des phénomènes météorologiques extrêmes survenus dans tout le pays, a pris fin. L’auteur du rapport de la NOAA, Rebeca Lindsey, a expliqué que « le pendule du climat tropical du Pacifique semble revenir à son autre extrême », ouvrant la voie à La Niña.
La Niña est un phénomène climatique qui refroidit les eaux de surface du Pacifique équatorial central et oriental, affectant les vents, la pression et les précipitations. Dans le Pacifique, cela se traduit par :
- Températures plus froides dans la partie centre-est.
- Vents plus forts près de la surface et à haute altitude.
- Pluies plus fortes sur l’Indonésie et le reste du continent maritime.
Dans un contexte de fortes pluies et d’inondations, le phénomène La Niña pourrait apporter un peu de calme au Chili. L’effet de ce phénomène dans notre pays signifie généralement :
- Moins de précipitations.
- Des hivers plus froids.
- Des étés moins chauds.
Dans une interview accordée à Qué Pasa, Raúl Cordero, climatologue à l’Université de Santiago, a expliqué que dans la zone centrale du Chili, « La Niña a essentiellement deux effets. D’une part, il modère les températures ; Les années marquées par La Niña ne sont pas extrêmement chaudes. En revanche, il modère les précipitations ; “Les années marquées par La Niña sont généralement sèches.”
En outre, Cordero a souligné que La Niña pourrait éviter certains records négatifs : « Grâce à La Niña, cette année ne sera pas extrêmement chaude comme 2023. » De plus, il a expliqué qu’il n’y aurait pas non plus d’hyperaridité. Le climatologue a mentionné que “le développement tardif de La Niña a permis aux précipitations au cours de ce premier semestre de se rapprocher des valeurs considérées comme typiques, non seulement dans la zone centrale, mais dans une bonne partie du pays”.
La NOAA estime à 65 % la probabilité que La Niña se produise entre juillet et septembre. La probabilité s’élève à plus de 80 % pour les mois de septembre et octobre, et à près de 90 % pour la période de novembre à janvier de l’année prochaine.
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