Même avec le RIGI, il manquera les petits caractères pour savoir quels projets l’utiliseront

Même avec le RIGI, il manquera les petits caractères pour savoir quels projets l’utiliseront
Même avec le RIGI, il manquera les petits caractères pour savoir quels projets l’utiliseront
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Les rebondissements politiques de la discussion sur la Loi Base, qui devait être approuvée hier soir par les députés, ont eu pour protagonistes les grands investisseurs miniers de San Juan. Les sociétés exploitantes ainsi que les fournisseurs et industriels ont soutenu la proposition à plusieurs reprises car ils assurent qu’il est essentiel pour eux de démarrer de nouvelles opérations. Mais le chapitre central, le Régime d’incitation aux grands investissements (RIGI), a encore plusieurs points en suspens pour être effectivement lancé. Cet article, qui accorde des avantages fiscaux aux opérations stratégiques, suscite encore des doutes pour le secteur, car on ne sait pas comment il sera mis en pratique et qui pourra l’utiliser.

Ricardo Martínez, président de la Chambre minière de San Juan, a assuré que l’approbation du RIGI, bien qu’il s’agisse d’une nouvelle très attendue, “ne signifie pas que nous verrons un nouveau projet demain”. En revanche, cela va commencer à déplacer un secteur qui, à San Juan, n’a pas commencé une nouvelle exploitation depuis plus de 10 ans. Bien que d’autres secteurs au niveau national aient déjà fait des annonces à cet égard, comme le pétrole et le gaz, dans le secteur minier, aucun nom précis n’a encore été entendu. Le fait est qu’en principe, il reste encore plusieurs étapes juridiques pour que le régime (s’il est approuvé) fonctionne, puis il y a les processus que les entreprises doivent entreprendre pour l’utiliser.

Sur le plan réglementaire, une fois la loi approuvée, l’Exécutif doit la mettre en œuvre. Cela inclut également ses réglementations, pour lesquelles ils doivent façonner non seulement le RIGI, mais aussi le reste des chapitres de la Loi fondamentale. Quant au régime lui-même, une autorité chargée de l’appliquer doit être créée. Celui-ci sera chargé par exemple de définir quels projets peuvent ou non accéder aux bénéfices. Il ne s’agit pas d’un instrument automatique, mais seront sélectionnés les investissements de plus de 200 millions de dollars pouvant être appliqués. Il y a aussi une démarche dans les provinces, qui doivent adhérer ou non à la nouvelle norme.

Une fois le processus institutionnel finalisé, viendra le temps pour les entreprises de postuler ou non. Certaines entreprises ont déjà entamé des consultations, avant même que les détails de la réglementation ne soient connus. Cela se fera par le biais des équipes juridiques. À San Juan, il existe plusieurs candidats évidents au RIGI, notamment le projet de cuivre Los Azules. Rodolfo Ovalles, responsable des affaires juridiques et institutionnelles de l’entreprise, a expliqué à DIARIO DE CUYO certains des points qui attendent encore.

L’une des étapes qu’une entreprise doit accomplir, en plus d’obtenir l’accord de l’autorité chargée de la demande, est de constituer un VPU (Single Project Vehicle). Il s’agit « d’une entreprise, d’une branche ou d’une union temporaire qui doit avoir pour objectif unique et exclusif de réaliser une ou plusieurs phases d’un projet d’investissement admis par le RIGI », a cité le professionnel. Cela ouvre également la porte à des projets en phase d’exploration, même si l’on s’attend à ce que les premières parties intéressées soient celles qui doivent commencer la construction et l’exploitation. Une fois les signatures formées sur ce véhicule, l’autorité tranchera. Ils doivent également disposer d’une autorisation environnementale pour la phase qu’ils souhaitent développer. Ils doivent également élaborer un plan d’investissement, qui sera ce qu’ils analyseront pour savoir s’ils pourront ou non en obtenir les bénéfices, qui dureront 30 ans.

L’un des doutes qui subsistent concerne les étapes à suivre pour pouvoir constituer le VPU et ensuite aussi pour obtenir ou non l’agrément. Les détails, espèrent-ils, apparaîtront lorsque la règle entrera en vigueur. Il y a aussi une autre question, à savoir la complexité du processus, puisque le délai fixe un délai à ceux qui peuvent le faire. En principe, le régime durera deux ans, puis l’exécutif pourra le prolonger d’un an supplémentaire. Ceux qui n’obtiendront pas l’agrément dans ce délai ne pourront assurer les conditions prévues par la réglementation.

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