La croissance économique du Chili ne dépassera pas 3% cette année

La croissance économique du Chili ne dépassera pas 3% cette année
La croissance économique du Chili ne dépassera pas 3% cette année
-

« Il n’y a pas de surprises dans l’activité », tel est le titre de la récente analyse économique mensuelle de Gemines. Et bien que l’économie chilienne montre des signes de reprise dans certains secteurs, le cabinet de conseil met en garde contre la nécessité de maintenir des attentes réalistes en matière de croissance économique et d’amélioration du marché du travail pour le reste de l’année.

Gemines souligne que l’Imacec (Indicateur mensuel de l’activité économique) a affiché en mai une croissance sur un an de 2,8%, conforme aux attentes précédentes du cabinet de conseil.

Selon l’Institut National de la Statistique (INE), cette croissance est tirée par des secteurs clés tels que les mines (+6,9%), l’EGA (indice de production d’électricité, de gaz et d’eau) (+4,1%) et le commerce (+0,7%). . Toutefois, le secteur manufacturier a connu une contraction de 2,2 %.

Malgré ces perspectives mitigées, selon le commentaire du directeur de recherche de Gemines, Alejandro Fernández Beroš, l’Imacec totale devrait refléter une croissance positive, bien qu’avec une performance moins favorable dans le secteur non minier en termes désaisonnalisés.

Par ailleurs, même si des progrès plus dynamiques sont attendus par rapport à l’année dernière, Gemines n’estime pas que la croissance économique dépassera 3% par an.

“La conclusion est que, même si la progression de l’activité sera sensiblement plus dynamique que l’année dernière (ce qui n’est en tout cas pas très difficile), elle n’atteindra pas 3% et que ce qui s’est passé au cours des deux premiers mois était quelque chose d’exceptionnel et que le rythme de la croissance durable est bien plus faible. Au total, nous maintenons notre prévision de 2,7% pour l’année, mais avec un biais à la baisse », commente Fernández Beroš.

Concernant le marché du travail, les résultats sont également modérés. Gemines explique que, malgré une légère réduction du taux de chômage désaisonnalisé à 8,2%, cette amélioration ne s’est pas traduite par une croissance significative de l’emploi, avec seulement 6 500 nouveaux emplois. La réduction du taux d’activité contribue également à des perspectives moins encourageantes.

Il convient de mentionner que la Banque centrale, dans son Rapport sur la politique monétaire (IPoM) de juin 2024, prévoit que l’activité augmentera entre 2,25% et 3% cette année (entre 2 et 3% étaient projetés en mars). Le rapport indique que l’ajustement par rapport à la fourchette précédente est associé à de meilleures données effectives du côté des dépenses et à l’ampleur initiale de la hausse du prix du cuivre. Il souligne toutefois qu’à moyen terme, les effets de ce dernier élément sont compensés par l’impact négatif qu’ont les ajustements des tarifs d’électricité sur le revenu disponible des ménages. Cela affecte le maintien de la fourchette de croissance entre 1,5 et 2,5% pour 2025 et 2026.

-

PREV Un dangereux criminel s’est évadé du bunker du parquet de Bucaramanga
NEXT LES 5 PHRASES D’ESTEBAN sur la grande victoire de Brown à Cordoue