L’ancien Premier ministre Manuel Valls exprime sa “colère” et sa “déception” face à la candidature de François Hollande

L’ancien Premier ministre Manuel Valls exprime sa “colère” et sa “déception” face à la candidature de François Hollande
L’ancien Premier ministre Manuel Valls exprime sa “colère” et sa “déception” face à la candidature de François Hollande
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MADRID, le 16 juin (EUROPA PRESS) –

L’ancien Premier ministre français Manuel Valls a critiqué ce samedi l’ancien chef de l’Etat François Hollande, dont il s’est dit “déçu” quelques heures après avoir annoncé sa candidature aux élections législatives anticipées pour le Parti socialiste.

Dans des déclarations à FranceInfo, Valls a exprimé sa “colère” et sa “déception” face à la décision de l’ancien président Hollande, qu’il accuse de “s’allier au Front populaire”, l’alliance formée ce jeudi par les principaux partis de gauche pour affronter la montée de l’extrême droite et renverser le macronisme lors des prochaines élections législatives, prévues les 30 juin et 7 juillet.

Selon cet homme politique d’origine catalane, François Hollande “participe à un double mensonge” puisque, d’un côté, il soutient “un programme économique qui est exactement le contraire de ce qu'(il) pense et a fait” et, de l’autre , il s’allie à La Francia Insumisa, “qui entretient un discours anti-israélien et anti-juif”.

“Personne ne croit que François Hollande défend la retraite à 60 ans”, a déclaré Manuel Valls, faisant allusion à l’un des objectifs du Nouveau Front populaire.

Valls, qui a été Premier ministre sous la présidence de Hollande (2012-2017), a accusé le socialiste d’être conscient de la faiblesse du parti au sein de la nouvelle alliance. “Il sait parfaitement que les socialistes ne seront pas dominants dans ce Front populaire et que, d’une manière ou d’une autre, c’est La Francia Insumisa qui sera la plus forte”, a-t-il déploré.

Manuel Valls a appelé à “un réveil” et à se rassembler autour de “ceux qui ont une certaine idée de la France et de la République”, citant plusieurs responsables politiques, dont “l’ancien Premier ministre Édouard Philippe et l’actuel chef du gouvernement”. [Gabriel Attal]”.

Le 9 juin, le président français Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives, quelques heures après avoir appris la victoire de l’extrême droite aux élections au Parlement européen.

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