La Palestine dénonce les pertes d’un millionnaire dues à l’agression israélienne

La Palestine dénonce les pertes d’un millionnaire dues à l’agression israélienne
La Palestine dénonce les pertes d’un millionnaire dues à l’agression israélienne
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Cité par la presse nationale, le ministre palestinien du secteur, Muhammad Al-Amour, a expliqué que la production dans la bande de Gaza est totalement paralysée et semi-paralysée en Cisjordanie.

« L’économie palestinienne est confrontée à un effondrement complexe et sans précédent en raison des répercussions » de l’offensive militaire de ce pays, a-t-il souligné.

Al-Amour a averti que d’ici la fin de cette année, le produit intérieur brut (PIB) chutera de 10 pour cent.

Le cycle de vie économique a été perturbé par la diminution des flux de trésorerie due au piratage israélien des cotisations fiscales et à la perte de près d’un demi-million d’emplois depuis octobre 2023, a-t-il détaillé.

Il y a quelques jours, le ministre palestinien du Travail, Enas Attari, a mis en garde contre la grave crise que traverse la population dans les territoires occupés par la guerre et le blocus imposé par Israël ces derniers mois.

S’exprimant lors de la 121e session de la Conférence internationale du Travail (OIT) à Genève, le responsable a déclaré que les taux de chômage et de pauvreté sont supérieurs à 50 pour cent.

Quelques jours plus tôt, l’OIT et le Bureau central palestinien des statistiques avaient révélé dans un rapport conjoint que le taux de chômage dans la bande de Gaza atteignait 79,1 pour cent et en Cisjordanie 32 pour cent.

En outre, il a ajouté que le PIB réel s’est contracté de 83,5 pour cent dans le premier territoire et de 22,7 pour cent dans le second.

En février, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement a souligné que l’enclave côtière aura besoin de milliards de dollars et qu’il faudra des décennies pour inverser la destruction sans précédent de son économie et de ses infrastructures.

L’agence a noté dans un rapport qui quantifie la perte de PIB, les délais de reprise et les effets durables sur la pauvreté à Gaza dus à l’agression israélienne.

L’institution a souligné que même avec le scénario le plus optimiste d’une croissance annuelle de 10 pour cent, ce n’est qu’en 2035 que les niveaux économiques de 2006 seraient atteints, lorsqu’Israël avait imposé un blocus sur cette zone après l’arrivée au pouvoir du Mouvement de la Résistance islamique (Hamas).

mem/voler

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