Ajustements, récession, forte pression fiscale, taux de service élevés, loyers onéreux, importations à tarifs réduits et concurrence déloyale constituent dans l’Argentine d’aujourd’hui un climat de tempête parfait dans lequel les micro, petites et moyennes entreprises qui soutiennent 70% de l’emploi du pays. le secteur privé en fait les frais. Hier, en dialogue avec La Tribunela trésorière de la Chambre des PME, Miriam Guzmán, a réitéré que le secteur enregistre une rupture inquiétante à Salta qui nécessite une série de mesures urgentes pour éviter davantage de fermetures d’entreprises formelles et de pertes d’emplois enregistrés.
Vendredi, dans des déclarations à FM Profesional, Guzmán a indiqué que depuis décembre jusqu’à présent, près de 60 PME ont fermé leurs portes et au moins 300 travailleurs se sont retrouvés au chômage. Ces chiffres ont déclenché un signal d’alarme, qui s’est joint à d’autres voix du secteur du commerce, de la gastronomie, de l’hôtellerie et des chambres de commerce de l’intérieur qui, ces dernières semaines, ont alerté sur la fermeture de boulangeries, librairies et points de vente dans différents secteurs d’activité.
Tarif électrique
Conformément aux cris entendus du nord et du sud de la province, Guzmán a souligné que l’un des facteurs qui ont le plus influencé les fermetures était le tarif de l’électricité, qui, depuis les expirations opérées depuis mars dernier, s’est traduit par des augmentations du service qui, en de nombreux cas ont dépassé les 400%, avec des factures qui ont grimpé jusqu’à un ou deux millions et même des chiffres beaucoup plus élevés, comme dans le cas d’entreprises qui ne peuvent pas se passer de l’utilisation de réfrigérateurs et de systèmes de réfrigération pour la viande, le poisson, les produits laitiers et autres produits alimentaires. La même chose s’est produite avec les boulangeries et les pizzerias qui utilisent dans certains cas des fours électriques et dans d’autres, du gaz, un service dans lequel il y a aussi des augmentations qui accentueraient la situation d’étouffement des PME de plus en plus endettées et avec des chaînes de paiement coupées.
Victimes soulagées
“La situation est plus que pressante”, a déclaré Guzmán, après avoir précisé qu’une partie de l’effondrement des PME est perçue ces jours-ci à la fois par les victimes signalées au sein de la Chambre et par les situations critiques qui se révèlent, vendredi après vendredi. les tournées élargies du Café PME, un espace où le monde des affaires se réunit pour échanger des idées et renforcer le réseau de contacts sous la devise : « La clé est l’unité ».
Arriérés et dettes
Le trésorier de la Chambre des PME a souligné qu’en plus des tarifs d’électricité impayables, qui ont amené un grand nombre d’utilisateurs non résidentiels à se retrouver en retard sur les factures dues en mars, avril et celles qui sont à la porte ce mois-ci, de nombreux micro, petits et les entreprises de taille moyenne ont subi un autre coup dur avec les loyers, qui sont devenus plus chers, comme de nombreux produits, au-dessus de l’inflation et de l’évolution du dollar lui-même, avec des remarques totalement incontrôlées, tandis qu’on a enregistré des baisses de demandes qui sont passées de 25 à 40% dans différents domaines.
concurrence déloyale
L’un des domaines où les ventes ont le plus diminué est celui de l’habillement, où, parallèlement à la récession et à la baisse du pouvoir d’achat des salaires, la concurrence déloyale s’est intensifiée. Guzmán a précisé, à cet égard, que les entreprises formelles avec une forte pression fiscale et un emploi enregistré voient leurs ventes limitées non seulement par les foires américaines typiques mais aussi par les magasins qui vendent des vêtements neufs ou d’occasion dans la zone centrale de la capitale de Salta. sans autorisation appropriée ni travail enregistré. Il a également noté que les fournisseurs nationaux, confrontés à des charges fiscales et à des coûts de production élevés, doivent également rivaliser dans des conditions d’inégalité notable avec les importations asiatiques de produits neufs et d’occasion.
Par rapport au projet de loi de base qui bénéficie d’une demi-approbation de la Chambre des Députés, Guzmán a soutenu que les principaux bénéficiaires seraient les grandes entreprises et non les plus petites incluses dans la section du travail, car ces dernières tombent les unes après les autres.
Exécutions fiscales
Dans le contexte critique actuel, Cámara Pyme insiste devant l’AFIP et la Direction générale des recettes de la province sur la nécessité de prolonger la suspension des exécutions fiscales au moins jusqu’à la fin de l’année, ce que l’organisme national, par la résolution 5482/2024 , Il avait jusqu’au 31 juillet.
AFIP et plans de paiement du revenu
À travers une présentation faite conjointement par le Conseil Professionnel des Sciences Économiques en février dernier, la Chambre des PME a demandé à l’Afip et à la Direction Générale des Recettes de Salta un régime de régularisation conforme aux circonstances difficiles actuelles, car avec l’état d’endettement, les contribuables en le secteur n’a pas de possibilités raisonnables de régulariser sa situation fiscale avec les plans de paiement organisés en six versements.
