43,8% des ménages cordouans achètent moins de viande que l’année dernière

43,8% des ménages cordouans achètent moins de viande que l’année dernière
43,8% des ménages cordouans achètent moins de viande que l’année dernière
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Même si l’inflation a commencé à s’atténuer – grâce à une baisse très significative de l’activité économique – les salaires stagnent sans pouvoir regagner le terrain perdu face à la forte hausse des prix ces derniers mois.

Face à cela, les Cordouans n’ont d’autre choix que de continuer à recourir à des stratégies d’ajustement de leurs dépenses quotidiennes pour pouvoir joindre les deux bouts, y compris leur consommation la plus élémentaire.

En effet, la dernière enquête sur « Changements dans les habitudes de consommation » réalisée par le Médiateur de Cordoue montre que près de la moitié des ménages de la province (43,8%) ont réduit plus ou moins leur consommation de viande et de vaccin jusqu’à présent cette année. .

Et parmi les familles à faible revenu, la diminution de la consommation de viande de bœuf atteint 71,2 %. Même 55,8% de ces ménages affirment également avoir réduit leur consommation de poulet, un produit qui en temps de crise est habituellement présenté comme un substitut au bœuf.

Les données du Bureau du Médiateur concordent avec les dernières données de la Chambre d’Industrie et de Commerce de la Viande et des Dérivés de la République Argentine (Ciccra), qui révèlent que la consommation de viande a diminué de 17,5% au cours des quatre premiers mois par rapport à la même période. en 2023, la valeur la plus basse des 30 dernières années dans le pays.

Selon les chiffres officiels, la consommation actuelle de viande bovine est de 42,4 kilos par habitant et par an, contre 52 kilos par habitant en 2023, et bien loin des 61,5 kilos par personne et par an en 2013.

Mais les habitants de Cordoue n’ont pas seulement dû « réduire » leurs achats habituels de viande : parmi les ménages aux revenus les plus modestes, 61,5 % achètent moins d’œufs ; 58,5%, moins de lait liquide ; et 50% de fruits et légumes en moins.

« En résumé, les ménages les plus en difficulté économique ont diminué la consommation de tous les aliments sur lesquels ils ont été consultés », a déclaré Verónica Fernández Lípari, responsable de l’étude au Bureau du Défenseur du peuple.

Stratégies d’épargne

Indépendamment du niveau de revenu et de la situation économique de chaque ménage, pratiquement tous les ménages consultés dans l’enquête (98,6%) ont reconnu mettre en pratique des stratégies pour économiser sur l’achat de nourriture et de boissons.

“Au cours des huit années où nous avons mené cette enquête, c’est la première au cours de laquelle presque toutes les familles, quel que soit leur statut socio-économique, admettent avoir apporté des ajustements à leurs dépenses alimentaires et boissons essentielles, ce qui reflète la profondeur de la crise actuelle”, a souligné Fernández Lipari.

Par exemple, 90,2 % des familles recherchent des offres ou des promotions ; 80,6 % tentent de mieux utiliser la nourriture pour éviter le gaspillage ; tandis que 79 % remplacent les marques par des marques moins chères.

Les gens deviennent plus conservateurs dans leurs achats. prendre bien soin de ce que vous dépensez et de ce que vous ne dépensez pas. (La voix)

De plus, 75 % comparent les prix de différents commerces et 69,1 % profitent de réductions selon le mode de paiement proposé par le commerce.

L’enjeu économique est aujourd’hui plus décisif que jamais : pour 72,3 % des ménages, le « prix » est le facteur déterminant dans le choix du lieu d’achat, prévalant sur d’autres enjeux qui avaient auparavant une valeur égale ou supérieure, comme la « proximité » ou la « qualité ». ».

“Le portefeuille règne aujourd’hui dans les décisions d’achat des habitants de Cordoue, auquel s’ajoute également la prise en compte de la dépense dans le coût du transport pour effectuer les achats, ce qui explique aussi d’une certaine manière la croissance des achats locaux”, a ajouté la personne. responsable de l’étude du Bureau du Médiateur.

Moins de loisirs et de vêtements

D’autre part, la majorité des familles de la province ont également dû renoncer à leurs dépenses habituelles en matière de loisirs et d’activités récréatives, selon la même enquête.

Par exemple, les sorties pour manger ont diminué de 44,2 %, tandis que les projets de voyages touristiques ont diminué de 36,3 %. Par ailleurs, 35,6% vont moins au cinéma qu’avant et 31,4% ne pratiquent plus d’activités culturelles.

De même, l’achat de vêtements et de chaussures a diminué dans 41,6% des familles ayant participé à l’enquête, qui comprenait 1 138 ménages dans toute la province de Cordoue.

Il convient de noter que l’habillement est l’un des produits du panier familial de base qui a le plus augmenté au cours de la dernière année, ce qui a freiné le niveau de demande de la majorité.

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