Nouvelles expositions au Musée Caraffa et au Centre d’Art Contemporain

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Avec la présentation du groupe de danse Malevita – composé de danseurs Francisco Sola et Lucrèce Robledo– et de la musique expérimentale du trio Romero, Alarcón, Alcarazvendredi dernier, six nouvelles expositions étaient ouvertes au public au Musée Emilio Caraffa (Av. Poeta Lugones 411).

Au cours de cette nouvelle saison, les salles 1 à 9 de l’espace culturel accueilleront différentes propositions allant des œuvres de la collection à une installation interactive qui invite les visiteurs à s’immerger dans une expérience sensorielle.

« Pour la première fois depuis longtemps, nous avons décidé de consacrer une salle de manière plus permanente au travail avec les collections qui appartiennent à la Province ; Dans ce premier effort, l’idée était de récupérer de la collection les œuvres d’artistes femmes qui ont des relations avec différents récits, écrits ou histoires racontées à travers la littérature”, a-t-elle expliqué. Mariana del Valdirecteur du Musée.

En effet, sous la curatelle de Mariana Robles« Raconter des histoires avec des fragments » est la première exposition du cycle Visually Incorrect, une enquête sur l’art et les femmes de la collection du Musée Caraffa.
Vous pouvez y voir des œuvres telles que « Le Parton des livres interdits », de Marta Minujín; l’huile sur toile ‘L’Urne verte’, de Rosa Ferreyra de Roca (pièce offerte par l’artiste au musée en 1974), ou encore son ajout le plus récent : ‘Mascarita’, de l’artiste Liliana Marescaacquis en 2022 à ArtBA.

L’URNE VERTE. Huile sur toile, de Rosa Ferreyra de Roca, offerte par l’artiste au musée en 1974.

Dans la salle 2 se trouvent des œuvres de l’artiste Silvina BottaroOrganisé par Sandra Verde Paz. Il s’agit de « Itinéraires 2000-2024 », une exposition anthologique dans laquelle se réunissent des œuvres de toutes les étapes créatives de l’artiste, avec des images où la couleur et les gestes prennent une valeur fondamentale.

Dans la troisième salle du musée, organisée par Chrétien Romain‘Le Voile’ se dévoile, une installation multimédia de Caroline Rogédans lequel sont observées diverses ressources visuelles et plastiques de l’artiste.
Une autre des inaugurations qui ont eu lieu a été « Mondes Recyclés », par le collectif Esplus, une installation qui n’a de sens qu’à partir de l’expérience sensorielle de chaque visiteur : il doit parcourir la pièce aidé par un dispositif visuel spécial et accompagné d’un guide. « La poétique de l’exposition fonctionne à plusieurs niveaux de sens. Il s’agit d’une production contemporaine qui, croisant les connaissances en architecture, design, arts visuels et psychologie perceptuelle, se concentre sur l’expérience : elle n’est pas proposée comme un message univoque à interpréter, mais place plutôt le public comme une partie essentielle de l’œuvre, dans un véritable jeu esthétique relationnel », disent-ils du musée.

Cette nouvelle série d’expositions est complétée par « L’air qui entoure les bougies » (salles 6 et 7), une série de dessins et de peintures de Laura Martinez Spaggiariet des dessins de Céleste Villanueva dans les salles 8 et 9, « une œuvre très subtile, capturée de manière presque monochromatique en rose et un peu de sépia, où l’artiste récupère des images, des textes et des reproductions de dessins du passé, chez un éditeur qui n’existe plus, des années 1960 », dit-il. conclut. du Val.

DES MONDES RECYCLÉS. Une installation qui n’a de sens qu’à partir de l’expérience sensorielle de chaque visiteur.

Giusiano et Cie au Château. Parallèlement, un hommage au peintre et professeur a été inauguré mercredi. Eduardo Giusianovisible jusqu’au 8 septembre, du mardi au dimanche, y compris les jours fériés, de 10h00 à 19h00, à l’Av. Cárcano 1750.

L’œuvre de Giusiano gagne en notoriété dans les années 1950, montrant d’abord des préoccupations américanistes puis s’orientant vers des figures plus expressionnistes. Dans l’exposition, 14 de ses peintures sont exposées, appartenant à différentes périodes, comme The Nest ou Wasp Hunting Machine (des années 90), à des œuvres des dernières années comme Continu Movement 1 et 2, After the Storm ou The Furnace of l’alchimiste 2.

Mais Giusiano n’est pas seul à rendre cet hommage. En effet, même si la plupart des œuvres que l’on peut voir appartiennent au maître, l’exposition comprend au total environ 60 pièces puisque celles de l’artiste du Général Viamonte sont rejointes par des œuvres de sept de ses élèves et disciples : Sébastien Silver, Ernesto Berra, Thérèse Markman, Maria Linzoain, Jorge Cruz Crinejo, Carlos del Corro et textiles Dora Burlet.

“Avec des doses similaires de rigueur et de tendresse, le peintre cordouan a guidé la formation ou l’autonomisation d’artistes qui se situent dans un arc générationnel très large. Ses compétences d’enseignant sont largement reconnues. Ceux qui ont fait (et font) partie de l’ Galaxie Giusiano Ils sont également magnétisés par une force gravitationnelle dont l’énergie primaire est l’affection. Ces liens émotionnels qui mènent de la vie à l’art, et vice versa, ont rendu possible l’intrigue avec laquelle est tissée « Le Peintre et son héritage », dit-il. Demián Orosz dans le texte du catalogue.

Giusiano au CAC

GIUSIANO AU CAC. Quelque 14 tableaux de l’artiste sont exposés ainsi qu’une série d’œuvres de certains de ses élèves et disciples.

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