« Personne ne voulait devenir célèbre en humiliant César Rincón »

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Le président de Fedegán, José Félix Lafaurie, n’a pas caché son mécontentement face à la décision du maire de Duitama, Boyacá, José Luis Bohórquez, de démolir la statue du torero colombien César Rincón après l’interdiction des corridas dans le pays, selon à approuver par le Congrès au cours de cette législature.

Lafaurie a également indiqué qu’« ils parlent d’inclusion et sont pires que les talibans qui asservissent les femmes et détruisent les statues parce qu’ils ne se conforment pas à leur interprétation biaisée et orthodoxe de la loi islamique ».

Gustavo Bolívar et l’image de César Rincón démolie par les autorités à Duitama, Boyacá. | Photo: PHOTO1 : AUTEUR ANONYME/PHOTO2 : AUTEUR ANONYME.

Le président de Fedegán n’a pas mentionné le maire de Duitama, mais il le mentionne clairement car c’est lui qui a organisé la destruction de la statue devant les arènes de cette municipalité. En outre, le célèbre homme d’affaires de l’élevage a donné son avis en réponse à un article de presse publié par SEMAINE intitulé : « Le maire de Duitama, qui a dirigé le renversement de la statue de César Rincón, risque une suspension provisoire du Conseil d’État ».

Pour Lafaurie, César Rincón « a fait plus pour la Colombie, pour l’économie et l’élevage que tous les défenseurs ultra-orthodoxes des animaux qui étaient heureux hier de démolir son monument à Duitama. J’aimerais qu’ils soient scandalisés par les symboles du terrorisme.

Cette décision n’a pas été dirigée par le gouvernement Petro. En effet, le directeur de Prospérité Sociale, Gustavo Bolívar, il a dit SEMAINE qu’il s’est opposé à participer à cet événement et en a informé le maire.

César Rincón et sa stature abattus à Boyacá. | Photo: PHOTO1 ET 2 : AUTEUR ANONYME/PHOTO3 : SEMAINE.
César Rincón, indigné parce que le Congrès a interdit la corrida en Colombie.
César Rincón, indigné parce que le Congrès a interdit la corrida en Colombie. | Photo: PHOTO1 : SEMANA/PHOTO2 : AUTEUR ANONYME/PHOTO3 : SEMANA.

Le professeur César Rincón a rejeté ce qui s’est passé. “Il n’y a plus de qualificatifs”, a-t-il déclaré SEMAINE.

De son côté, le maire José Luis Bohórquez s’est défendu. « Ma réponse à M. César Rincón : je respecte toutes les positions, nous pouvons nous améliorer. S’il y a des inconforts dans les formes, il y a matière à réflexion. Mais c’est une question de postures. Le débat est fondamental», a-t-il déclaré.

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