Un groupe de motocyclistes a renversé mortellement une jeune femme à Sibaté et a continué son chemin : « Ils l’ont écrasée »

Un groupe de motocyclistes a renversé mortellement une jeune femme à Sibaté et a continué son chemin : « Ils l’ont écrasée »
Un groupe de motocyclistes a renversé mortellement une jeune femme à Sibaté et a continué son chemin : « Ils l’ont écrasée »
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Aux premières heures de ce vendredi 28 juin, un accident de la circulation à Sibate, Cundinamarcaa entraîné la mort tragique de Karen Martinez, une jeune fille de 20 ans qui, à 22 heures, avait quitté son travail et allait prendre un café avec son petit ami et un ami dans la ville de Sibaté.

Ce malheureux événement a choqué la communauté et a révélé l’imprudence de certains motocyclistes qui Ils ont procédé à des barrages routiers illégaux, une activité courante dans la région.

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Le couple voyageait à moto la voie lente d’une route locale lorsqu’un groupe de motocyclistes les a percutés. Ce moment a été enregistré dans les images du caméra de sécurité d’un semi-remorque, publiée par le journaliste Edward Porras, de l’Ojo de la noche del medio Actualités Caracol.

L’impact a été dévastateur. Plusieurs motocyclistes Ils ont écrasé Karen et son petit ami, les laissant grièvement blessés au sol. Karen a été mortellement blessée et n’a pas survécu. Son père, dans une interview avec Caracol Actualités, Il a raconté avec tristesse les derniers instants de sa fille.

Les autorités utilisent les images des caméras de sécurité pour identifier les motocyclistes impliqués dans l’incident et publient des vidéos de l’accident où certains des responsables ont pu être identifiés.

« S’il vous plaît, si vous les reconnaissez, revenez. « Vous étiez responsable d’un accident et vous vous êtes enfui », tel est l’appel désespéré de la famille et des amis de Karen.

L’accident a révélé un problème majeur : des promenades nocturnes ou du piquetage illégal, une activité dangereuse devenue courante dans plusieurs régions du pays. A Soacha, les habitants du quartier de Ciudad Verde dénoncent la présence d’environ 500 motards qui se rassemblent chaque soir pour réaliser des courses illégales, perturbant la tranquillité et la sécurité du voisinage.

Malgré les multiples plaintes et pétitions déposées auprès des autorités de mobilité et de la police, la situation persiste sans solution efficace. Les résidents ont signalé de nombreux accidents causés par ces piquets illégaux, au cours desquels même des piétons ont été écrasés.

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Le problème ne se limite pas à Soacha. À Bogotá, le conseiller Andrés Barrios a dénoncé que le quartier Estrella del Norte, dans la ville d’Usaquén, soit devenu un point de concentration de « blanchisseries clandestines » et piquets de grève illégaux. Les résidents ont souligné que ces événements génèrent du bruit, obstruent les routes et affectent gravement la qualité de vie de la communauté.

La mort tragique de Karen a mis en évidence le besoin urgent de prendre des mesures contre ces activités illégales. Les autorités doivent intensifier leurs efforts pour identifier et punir les responsables, ainsi que mettre en œuvre des politiques efficaces pour éviter que davantage de vies ne soient perdues en raison de l’imprudence et du manque de contrôle sur les routes.

Pendant ce temps, la communauté reste unie dans son chagrin et dans sa lutte pour que justice soit rendue à Karen.

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