« L’addiction aux paris virtuels oblige l’État à neutraliser les dégâts »

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Le législateur provincial Alejandra Ferrero (UCR) -président de l’interbloc Ensemble pour le Changement- a récemment présenté un projet qui propose la création d’un Observatoire du jeu en ligne pour toutes les plateformes présentes dans la province de Cordoue. Ce projet sera discuté le 24 juin prochain – de 11h à 12h30 – lors d’une Table de Travail. LES DANGERS DU JEU EN LIGNE (impact sur les enfants et les adolescents), organisé par le Parlement de Cordoue. En ce qui concerne les possibilités, les objectifs, la portée et les finalités de ce projet, LNM Il s’est entretenu avec le législateur qui promeut la création de l’Observatoire.

D’où est venue cette initiative de création de l’Observatoire du jeu en ligne ?

-Cela m’est venu d’une réunion -de la commission législative- au cours de laquelle le ministère de l’Éducation a nié que les jeunes de Cordoue pariaient en ligne, et au cours de laquelle la Loterie, pour sa part, a nié la dépendance présente chez plusieurs citoyens. À partir de ce moment, il m’a semblé impératif d’avoir une organisation capable d’enquêter, de collecter et de systématiser des données précises sur qui sont les individus qui naviguent actuellement sur les plateformes de jeux virtuels – segmentation sociale et par âge, par exemple. Je pense qu’il est nécessaire de gérer des statistiques sérieuses et responsables qui nous aident – sur la base des informations obtenues – à développer des politiques publiques préventives ou des programmes ciblés et orientés vers certains secteurs de la population touchés par ce type de dépendance – la dépendance au jeu des paris en médias virtuels.

Dans ce média, Gabriela Brouwer de Koning et Brenda Austin, également législateurs radicaux, se sont montrées très préoccupées par cette question des paris en ligne. Cette nouvelle dépendance qui touche une partie des citoyens est-elle une préoccupation partagée par tout le radicalisme à Cordoue ?

-Il est évident que l’entrée en vigueur de la loi autorisant les paris en ligne a ouvert une vanne – celle de l’accès des jeunes aux plateformes de paris virtuels – ce qui nous a amené à prêter la plus grande attention à ce phénomène ; Alors oui, nous travaillons ensemble, convaincus que les environnements numériques, et ces nouvelles formes de citoyenneté numérique, nous obligent à actualiser notre parti (UCR), à nous soucier d’avoir des initiatives sur des sujets nouveaux et à lutter pour un État – et fonctionnaires- qui sont présents pour neutraliser les dommages découlant de ce nouveau présent numérique.

Quels seraient les citoyens vers lesquels s’adresseraient les activités de l’Observatoire ?

-Les bénéficiaires de l’Observatoire seraient tous les Cordouans, en particulier les enfants et les adolescents.

Avec quelles ressources financières serait-il mis en service ?

-Les ressources avec lesquelles l’Observatoire devrait fonctionner proviendraient de 20% du produit de la redevance payée par les plateformes autorisées à exploiter le secteur des paris en ligne.

Quel serait le but ultime de l’Observatoire au bénéfice des citoyens de Cordoue ?

– Le but de l’Observatoire est, comme je l’ai dit au début, de pouvoir fournir, à partir d’une organisation sérieuse et responsable, le contenu – les chiffres – à partir desquels nous pouvons travailler sur des programmes de prévention et élaborer des politiques publiques sérieuses de lutte contre le jeu. dépendance dans notre province, étant Ce phénomène – les paris en ligne – quelque chose de si nouveau. Ce sera un outil fondamental pour protéger les habitants de Cordoue face au déni d’une réalité – par les agences de l’administration actuelle – qui coexiste déjà avec nous ; Je veux dire, nous savons tous qu’aujourd’hui, de nombreux enfants et adolescents passent plus de 10 heures dans les casinos virtuels ; Il me semble donc que nous sommes obligés de faire face à cette réalité, que nous devons la réguler et que nous devons la combattre sur la base de chiffres et de chiffres fiables.

Quel type de professionnels l’intégrerait ?

-Il serait composé d’un membre du ministère de l’Éducation, d’un membre du ministère de l’Enfance, d’un membre du ministère des Addictions, d’un membre du Médiateur pour les enfants et les adolescents, de trois législateurs – deux pour la minorité et un pour la majorité -, et psychopédagogue spécialisé dans la citoyenneté numérique et les environnements virtuels.

Quelles entreprises et institutions devraient être sous l’orbite de l’Observatoire et quelles seraient les exigences qui seraient formulées à leur égard ?

-Eh bien, les entreprises qui seraient dans l’orbite de l’Observatoire – pour les auditer ou pour les surveiller – seraient ces emprunteurs autorisés à opérer sur des plateformes virtuelles ; parce que nous allons essayer de combattre les illégaux en bloquant leurs pages. Concernant la méthodologie de travail de l’Observatoire, celle-ci découlera de la réglementation de la loi et des projets qui surgiront au sein de l’Observatoire une fois créé.

À quelle heure souhaiteriez-vous que votre projet devienne réalité et commence à fonctionner ?

-Je souhaite que l’Observatoire entre en activité le plus rapidement possible, pour prendre en compte l’urgence de la question de l’addiction aux jeux de hasard. Parce que chaque jour, il y a des enfants et des adolescents qui entrent dans cette dépendance grâce aux bons que les entreprises leur donnent. Je pense que nous devons immédiatement nous mettre d’accord entre le parti au pouvoir et l’opposition pour lutter contre ces armes de destruction massive que sont les plateformes virtuelles de paris ; En fin de compte, mon désir est qu’après cette irresponsabilité politique de l’administration provinciale actuelle – de permettre l’accès sans restriction aux plateformes de paris en ligne -, un certain degré de maturation soit atteint au sein du corps législatif pour tenter de réparer les dommages catastrophiques qui surviennent avec cela. la libéralisation des paris numériques qui fait qu’aujourd’hui les enfants et les adolescents de Cordoue tombent facilement dans ce comportement néfaste du pari virtuel. Il faut donner un visage au problème, l’humaniser, car derrière chaque clic sur les plateformes de paris virtuels se cache une famille qui tombe malade – tout en perdant tout – et qui a besoin d’aide. Et les fonctionnaires et l’État doivent être là pour accompagner ces familles dans ce processus, en essayant de préserver le contenu du capital intellectuel des prochaines générations de Cordouans.

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