Valdés s’inquiète de peur que le « Cas du Prêt » ne devienne son propre « Cas Cecilia » – Diario Junio

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Corrientes : une province où le pouvoir jouit de l’impunité pour les meurtres, le trafic de drogue et les personnes

Ce n’est pas le moment de rééditer des notes dans lesquelles QUOTIDIENJUIN a révélé la sombre réalité du pouvoir dans cette province, que les initiés ont rebaptisée « le Sinaloa argentin » en raison de l’impunité dont jouissent les trafiquants de drogue grâce à la protection intime qu’ils reçoivent des autorités politiques. Le dernier publié il y a quelques semaines : “Corrientes est Sinaloa : le ministre de la Sécurité maintient en fonction un commissaire poursuivi pour trafic de drogue” (voir lien en bas de la note).

En effet, et on s’en souvient, le ministre de la Sécurité de Valdés, Buenaventura Duarte, actuellement toujours en fonction, a refusé de renvoyer de la police de la province un commissaire poursuivi par la Justice fédérale comme trafiquant de drogue.

La police de Correntina a délibérément suivi de fausses pistes pour libérer de tout soupçon l’actuel détenu, proche de Valdés, responsable du district 9 de Julio.

Au début de l’affaire, comme tous les actes criminels graves impliquant le pouvoir politique de Corrientes, elle a été étouffée par la police de la province, une force de sécurité historiquement en proie à la corruption politique et à la collusion avec le trafic de drogue. En fait, l’un des principaux responsables de l’étouffement était l’ancien commissaire de la ville de 9 de Julio, aujourd’hui démis de ses fonctions et poursuivi pour son lien avec l’étouffement de l’affaire.

L’émergence du “Cas du Prêt” sur toutes les Unes nationales a forcé Valdés à tenter de se détacher de ce qui pourrait être son cercueil politique.

Pour le simple Corrientes, il n’y a aucun doute : il s’agit d’une affaire de traite d’êtres humains qui, dans un premier temps, a été scrupuleusement cachée par le pouvoir en place, qui a maintenant été obligée de la couvrir sous la pression de la presse nationale.

La ministre de Milei, Patricia Bullrich, invente un “Acting” dramatique en se rendant au Paraguay pour tenter de sauver Valdés, gouverneur allié et inconditionnel de “La Libertad Avanza”.

Entre-temps, les enquêtes suggèrent que le mineur disparu aurait pu être « vendu » au Paraguay, étant donné la facilité de passage à Corrientes à n’importe quel point de la longue frontière avec ce pays. Valdés a désespérément exigé que le ministre lui lance une ligne pour tenter de le retirer de l’affaire. La ministre, exagérant comme toujours son rôle, s’est rendue dans le pays voisin pour « coordonner » (sic) l’enquête avec les autorités locales.

Pendant ce temps, et démontrant une fois de plus que Milei et sa bande ne se soucient pas de ce qui se passe, le gouvernement national vient de supprimer tous les programmes nationaux de lutte contre la traite des êtres humains.

CORRIENTES ES SINALOA : Le Ministre de la Sécurité maintient en fonction un Commissaire poursuivi pour trafic de drogue

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