le nombre de personnes sous-employées et occupées à la recherche d’un autre emploi augmente

le nombre de personnes sous-employées et occupées à la recherche d’un autre emploi augmente
le nombre de personnes sous-employées et occupées à la recherche d’un autre emploi augmente
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Hier, l’Indec a publié les premières données du marché du travail sous la présidence de Javier Milei: premier trimestre 2024. Il existe plusieurs façons de considérer l’information : d’une part, celle priorisée par le parti national au pouvoir, qui affirme que malgré la dévaluation et la stagflation des premiers mois de l’année, le chômage couvre 7 . 7% de la population active, juste au-dessus des 6,9% du même trimestre de 2023.

Dans La Libertad Avanza, on comprend que les données ne sont pas mauvaises étant donné que c’était le creux de « l’ère Milei », avec une baisse du PIB de 5,1%, comme le confirme également ce lundi l’Indec, dans un scénario d’effondrement de la consommation et de la production industrielle.

En revanche, l’opposition souligne qu’il y a eu un fort rebond de deux points de pourcentage par rapport au dernier trimestre 2023 (5,7%).

Ces données correspondent aux 31 plus grandes agglomérations du pays.

Cependant, l’approche qui reflète le mieux la situation du travail dans le pays entre janvier et mars est celle du maintien des sources de main-d’œuvre (formelles et informelles), mais dans un contexte de plus grande précarité et de baisse notable des salaires face à l’inflation qui contraint ceux qui le souhaitent. ont un emploi pour chercher de nouveaux revenus parce que ce qu’ils gagnent ne leur suffit pas.

Contexte de Cordoue

Cette situation est clairement visible en analysant les données du marché du travail correspondant au Grand Cordoue, où au premier trimestre le taux de chômage était de 7,6%, un point de moins qu’au cours de la même période de 2023.

En termes de nombre de personnes, il est passé de 67 000 à 61 000 en un an.

Selon les informations de l’Indec pour le Grand Cordoue, même si le chômage a diminué, d’autres données ne sont pas du tout positives : la précarité reste extrêmement élevée, avec plus de la moitié des personnes travaillant sans cotiser à la retraite et la majeure partie des emplois formels sont mal payés.

Par exemple, les « demandeurs d’emploi » ont totalisé 257 mille au premier trimestre, soit 47 mille de plus qu’un an auparavant. Il s’agit de personnes qui, même si elles ont un emploi, répondent dans l’enquête qu’elles recherchent activement. En pourcentage, de 26,8% au trimestre janvier-mars 2023, ils sont passés à 32,1% de la population active, une valeur non enregistrée depuis la pandémie.

Il s’agit de personnes qui travaillent plus de 45 heures par semaine, mais dont les revenus ne suffisent pas à joindre les deux bouts et qui cherchent à travailler davantage ou à changer d’emploi, mais n’y parviennent pas.

Les personnes employées à la recherche active d’un emploi étaient 129 000 au cours de la même période de 2017, soit la moitié.

De la même manière et pour la même raison, le nombre de « demandeurs sous-employés » de Cordoue a presque doublé en un an : ils étaient 77 mille au premier trimestre 2023 et ils sont passés à 130 mille selon la mesure publiée ce lundi par Indec. .

Ce sont des gens qui travaillent moins de 45 heures par semaine et qui cherchent à en faire plus.

La somme des chômeurs, des demandeurs d’emploi sous-employés et des demandeurs d’emploi occupés, c’est-à-dire des personnes ayant des problèmes d’emploi, était de 448 mille à Cordoue au premier trimestre 2024, soit 26% de plus qu’il y a un an. En termes de nombre de personnes, près de 100 mille de plus en 12 mois dans un univers actif de 800 mille.

Sans travail : 1,1 million

Pour en revenir aux données nationales, selon l’Indec, dans les zones urbaines d’Argentine, il y a 1,1 million de chômeurs et 13,1 millions de personnes employées, dont 9,8 millions de salariés et 3,3 millions de non-salariés.

Le scénario général prévoit une population économiquement active de 14,2 millions (48% du total de 29,6 millions représenté par l’Enquête Permanente auprès des Ménages, qui couvre 31 conglomérats urbains).

Reste à définir ce qui se passera désormais sur le marché du travail en Argentine, avec un tournant dû à l’attente générée par la mise en œuvre du articles de travail de la « Loi des bases ».

Le fait est que tant la version approuvée par les députés que celle qui comporte des modifications au Sénat apportent des modifications importantes qui, au fil du temps, se refléteront dans les indices Indec.

Selon ceux qui ont voté en faveur des deux avis approuvés, les changements favoriseront la création d’emplois de qualité.

Les détracteurs prétendent au contraire que l’informalité et le manque de protection des travailleurs vont croître.

Parmi la population occupée (44,3%) dans l’ensemble du pays urbain, l’Indec souligne que 74,7% sont salariés et, parmi eux, 35,7% ne bénéficient d’aucune réduction de retraite. En revanche, 21,9% sont des travailleurs indépendants, 3,2% sont des employeurs et 0,3% sont des travailleurs familiaux non rémunérés.

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